Comme disaient volontiers nos anciens :
" On est toujours puni par là ou l'on a le plus pêché "
Tel est l'adage que le nouveau Président français devra désormais prendre en compte car il à tant et fort abusé de la presse que celle-ci lui rend désormais au centuple.
Morceaux choisis :La presse étrangère, reprise par Courrier International, se lâche sur Sarkozy avec une férocité jubilatoire ! Extraits choisis pour illustrer à quel point notre Président est désormais la honte de la France.
Sarkozy, la politique de l'érection permanente
"Sur l'échiquier politique mondial, il ne semble pas y avoir de chef d'Etat plus satisfait de l'être, d'homme qui tire un meilleur parti de l'exposition médiatique qu'implique sa charge, de mâle plus exultant sur le trône de ses conquêtes. Nicolas Sarkozy s'amuse beaucoup et veut montrer à quel point le pouvoir le remplit d'énergie pour mieux désirer et être désiré, pour faire de son mandat une fête permanente, une ivresse de lui-même, une érection. En somme, après avoir appris que Sarkozy apprécie comme personne le bonheur et le plaisir que procure le pouvoir, nous venons de découvrir qu'il n'a aucun sens du ridicule. Les Français se demandent à bon droit ce que va leur coûter le voyage de Sarko en Egypte, avec ses vingt chambres louées dans un hôtel de luxe et ses avions de chasse escortant le jet présidentiel. Parce qu'à l'aller Sarkozy et Carla ont voyagé à bord d'un jet privé appartenant à Vincent Bolloré, l'homme d'affaires à la tête d'un institut de sondages [il détient 40 % de CSA] qui continue de placer Sarkozy au premier rang des personnalités préférées des Français. La première place : la seule qui vaille pour un homme qui s'agite comme une marionnette, avance comme un char d'assaut et aime certainement comme une machine à sous. Car enfin, seuls les chanceux gagnent le gros lot. Les autres regardent Nicolas Sarkozy triompher à la télévision" : Antonio Morales Riveira, Terra Magazine (Argentine).
"Pour son plus grand malheur, Sarkozy semble toujours frôler la "cool attitude" sans jamais l'atteindre. Il lui manque au moins 5 centimètres pour pouvoir porter des lunettes de soleil aviateur à verres réfléchissants ; grassouillet, il a tout juste 5 kilos de trop pour faire comme Poutine et tomber la chemise en public ; à 52 ans, il est trop vieux de cinq ans pour être pris en photo enlaçant la taille dénudée d'une femme de 39 ans. (...) Ce n'est pas un hasard si Nicolas Sarkozy est désormais affublé du surnom américanisant de "Président Bling-Bling". Il évolue dans un monde tapageur, fait de paparazzi, de micros tendus et de jets privés mis à disposition par des amis milliardaires. (...) De ce côté-ci de la Manche, les maladresses du chef de l'Etat français, son côté "nouveau riche" et ses faux-pas nous paraissent tout bonnement comiques, voire rafraîchissants après la pompe empesée des années Chirac. Mais pour beaucoup de Françaises et de Français, et pas forcément les plus traditionalistes ou les plus âgés, le "Sarko show" a des allures de soap opera mortifiant, une énième preuve du fait que la pipolisation à l'anglo-saxonne est en train de phagocyter les valeurs de la France éternelle. L'économie française est dans une situation alarmante, et alors que le président part en vacances au soleil avec un cortège de 26 véhicules et une belle héritière italienne, les Français ne se sont jamais sentis aussi pauvres depuis le début des années 1990. (...) Alors que son histoire d'amour avec l'opinion française commence à tourner au vinaigre, Sarko devrait revoir son scénario et, cessant de porter son coeur en sautoir, comme il le fait, le passer au poignet, avec sa montre au luxe clinquant" : Ben Macintyre, The Times (Angleterre).
"A Paris, on s’est beaucoup gaussé des Italiens mais, à vrai dire, le coeur n’y est plus ; quand un Parisien rencontre un Italien, le nom de Carla Bruni ne tarde pas à être lâché, puis on repense à Berlusconi, enfin on commente les dernières pantalonnades de Sarkozy pour conclure fraternellement : “Chacun son tour !” A eux maintenant de se dépatouiller avec un leader embarrassant. A Paris et en France, la cote du “président people” est en chute libre ; et, à propos du “Sarkoshow”, depuis l’annonce des noces prochaines, les blagues vont bon train, du genre “trois mariages et un internement” et autres joyeusetés du même acabit" : Maria Laura Rodotá, Il Corriere della Sera (Italie).
Quelque chose en lui de Britney Spears
Source :
http://olivierbonnet.canalblog.com/archives/2008/01/22/7652094.html